Identification – Morphologie : Il a un corps épais et légèrement plus fin vers l’arrière et son pelage est de couleur marron à noir. Son museau est allongé, les oreilles sont fortement marquées sur le haut de la tête et l’on note la présence d’une crinière, de deux défenses et de deux grès (sorte de petite défense sur la mâchoire supérieure) chez les mâles. Son poids moyen tourne autour de 100 à 150 kg, les femelles sont les laies et les petits les marcassins. Sa dentition se compose de 44 dents et ses sabots possèdent 4 doigts.
Nom scientifique : (Linnaeus,1758)
Famille : Suidés
Comportement : c’est une bête nocturne et crépusculaire qui dort dans des bauges (nids creusés à même le sol) durant les journées. La structure sociale est matriarcale. Il creuse des souilles dans la terre ou dans la boue afin de s’y rouler puis il s’essuie en se frottant contre les troncs des arbres. Cette activité lui permet de se débarrasser des parasites, de marquer son territoire et de réguler sa température corporelle.
Alimentation : ce sont des animaux omnivores et opportunistes. Leur régime alimentaire est composé majoritairement de graines, de fruits, de racines, de bulbes, de céréales et de larves d’insectes.
Habitat : Il fréquente tout type d’habitat tel que les forêts, les garrigues, les cultures ou encore les marécages. Il apprécie avant tout l’humidité et les taillis épais.
Longévité : 4 à 5 ans
Reproduction : la période du rut se déroule entre le mois de septembre et le mois de mars. Les femelles mettent bas entre février et juin après une gestation de 110 jours. Le nombre de marcassins varie entre 3 et 8 . Ils sont marron avec des rayures longitudinales claires. Au cours de leur première année leur pelage prend une teinte entre le roux et le marron puis devient plus sombre au fil des années.
Classification : gibier
La chasse, facteur de régulation des populations
C’est actuellement le meilleur moyen de réguler les populations de sangliers. Toutefois, compte tenu de sa pratique actuelle, souvent trop conservatrice, la chasse a été plutôt à l’origine de l’accroissement des populations par une forte tendance à la capitalisation des animaux reproducteurs. Une gestion trop conservatrice est souvent génératrice d’importants problèmes locaux dus à des déséquilibres forts entre les densités de populations et la capacité d’accueil du milieu.
Il conviendra donc de mettre au point des méthodes de suivis telle que la battue administrative ou indiciaires permettant d’apprécier au mieux l’évolution des effectifs, si possible en temps réel, pour pouvoir réagir de façon appropriée aux problèmes naissant. La réflexion sur la détermination de plan de chasse doit s’inscrire dans cette perspective.(Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Voués à l'équarrissage ces gibiers prélevés pourraient, après analyses sanitaires, être distribués aux associations d'aide alimentaire.
En application des articles L. 427-4 à L. 427-7 du code de l'environnement n'excluent pas de fait la valorisation de la viande des sangliers ou des cervidés abattus. Si ces animaux appartiennent à des espèces de gibiers dont la consommation de la venaison est autorisée, la consommation de leurs viandes est possible si celles-ci sont reconnues propres à la consommation humaine.
Empreintes
Il n’est pas rare de voir des traces de sangliers dans la nature. Les empreintes possèdent 4 doigts dont deux postérieurs qui sont appelés les “gardes” et que l’on ne voit pas toujours suivant la taille de l’animal. A allure normale, les empreintes laissées sont légèrement tournées vers l’extérieur et les pieds postérieurs sont posés très exactement dans les empreintes des pattes antérieures.