Identification – Morphologie :
C’est un galliforme de taille moyenne.
Nom scientifique :Alectoris rufa L
Famille : Phasianidés
Ordre : Galliformes
Habitat : biotope ouvert comme les plaines, les vignes , les labours et les vergers
Carousel perdrix
La nature reprend ses droits et offre un spectacle sauvage où le gibier épris d’espace et de liberté se fond dans son milieu au fil des minutes .La poule accompagne en permanence sa couvée et par des cris bien précis informe ses poussins sur la présence de prédateurs, la nourriture et le parcours que doivent suivre les membres de la communauté, une progression sous haute surveillance !
Nous voyons sur les photos, la progression de la couvée et l’invitation aux couverts pour une meilleure protection en utilisant un mimétisme inégalable.
Comportement : La perdrix rouge vit généralement en compagnie de six à dix oiseaux maximum. En cas de danger, elle baissera la tête pour mieux se fondre dans son milieu naturel et piétera pour s’éloigner discrètement .
Chant : il est rauque, sonore et répété et se décline en cri d’alarme ou cri de contact
Nourriture : graines, bourgeons, petits invertébrés, les fourmis sont recherchées pour l’alimentation des jeunes.
Nidification : le nid est dans une légère excavation et délimité par des herbes , la ponte a lieu en mi-juin
Période de nidification : avril
Reproduction :
nombre de couvaisons : une par an
nombre d'œufs : une dizaine
incubation : 21 à 24 jours
Vol : il est très bruyant, rectiligne avec des battements d'ailes très rapides suivis par des vols planés .
Données biométriques :
Le pourtour des yeux et son bec rouge vermeil représentent des signes de singularité propre à l’espèce. La gorge est blanche, les flancs sont striés de noir et de marron .Le dessus du corps est ocre jaune terre de sienne, la poitrine gris-bleu. Le bec est court ,arrondi et pointant légèrement vers le bas. Les pattes, rouge vif, sont assez longues ,fortes et particulièrement bien adaptées pour ses déplacements en terrain découvert, labour ou plaines .
Longueur : 35 cm
Envergure : 35 à 40 cm, les ailes courtes et robustes, permettent un vol puissant qui surprend au décollage par sa fréquence basse et des battements sonores très intenses.
Poids : 400 à 700 g.
Longévité : 7à 8 ans
Vie sociale : sédentaire
Menaces :
Classification ,espèce chassée : {tip content="Ensemble des animaux sauvages à chair comestible que l’on chasse , (la liste est arrêtée par décision ministérielle), il regroupe le gibier à poil et le gibier à plume."}gibier{/tip
Observations et commentaires
La nature reprend ses droits et offre un spectacle sauvage où le gibier épris d’espace et de liberté se fond dans son milieu au fil des minutes .
La poule accompagne en permanence sa couvée et par des cris bien précis informe ses poussins sur la présence de prédateurs, la nourriture et le parcours que doivent suivre les membres de la communauté, une progression sous haute surveillance !
Nous voyons sur le carrousel, la progression de la couvée et l’invitation aux couverts pour une meilleure protection en utilisant un mimétisme inégalable.
La chasse et les chasseurs doivent continuer de faire vivre ce milieu car je pense que ces perdrix qui se sont accouplées sont issues des lâchers effectués en cours de saison de chasse.
Mesures de protection : élevons la réflexion et améliorons notre culture cynégétique :
Protection de ces nouvelles souches en cours de développement
Mise en place d’un plan de chasse pour aider ce mode de repeuplement
Interdiction de la chasse pendant une certaine période ,
Programmer des comptages de population au printemps .
Recherche de la qualité et d’un bon niveau cynégétique.
Les populations ont considérablement diminué ces dernières décennies ,la dégradation de son habitat naturel (disparition des haies, utilisation intensive de pesticides),la prédation et la chasse intensive sont les causes principales du déclin, les perdrix vivent des heures très compliquées !
L’instant et l’instinct : Mon chien épagneul était en quête, le vent en face pour mieux capter la moindre émanation, il effectuait des lacets avec des courses rapides puis lentes. Il s’arrêta net , et la position de la tête indiquait la probable zone , de production des effluves, lui seul avait le contrôle de la situation. La somme des paramètres dont il disposait, lui permettait de comprendre, la nature du gibier, sa distance, sa visibilité. Son nez se releva, lentement, la patte antérieure droite avait quitté le sol, et s’élevait à la vitesse d’une mécanique d’horlogerie , puis son corps se figea , il reposa sa patte et avança très lentement. J’assistais à une scène de nature où les acteurs sont seuls à gérer cet instant, la perdrix n’était plus dans son cône d’odeur, d’ailleurs, je la voyais à quelques centaines de mètres, devant le chien, visible avec sa tête relevée .Elle avait détecté la présence du chien et anticipé sa fuite ! Le chien accéléra sa quête , tourna plusieurs fois à l’endroit où l’oiseau s’était remisé , cherchant une nouvelle piste puis, il revint vers moi, dubitatif et incrédule, le calme intérieur était revenu, son cœur avait repris son rythme de croisière.
Le chien analyse et maitrise les effluves mais la perdrix a grandi dans cet environnement et appris à se fondre dans le paysage pour mieux s’éloigner du danger l
Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille, elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit de l'homme qui, confus, des yeux en vain la suit. (Jean de la FONTAINE)